Perle – roman érotique – Résumé et critiques

perle-couverture_gun roman érotique où l’imaginaire et les paysages ont la part belle

 Perle, née sous X, explore les chemins du plaisir en quête d’une identité. Un jour, lassée d’une relation placée sous le signe de la perversion, elle s’enfuit vers la mer.

La jeune femme  est perturbée par l’abandon maternel. Toute adolescence, elle  se réfugie dans la lecture et découvre la littérature érotique et les mystères de la féminité  avec ravissement.

Sans attache affective ni familiale, elle se persuade pouvoir se construire une identité à travers sa sexualité et tout ce qui est classé x,  elle plonge dans le monde libertin et  les jeux du sexe jusqu’à la lassitude .  Assez vite, rien ne l’étonne plus, ne la fait  plus  ni désirer,  ni rêver,  ni jubiler.

Dans  cette vie de débauche et de perversité très stéréotypée, elle se perd finalement plutôt qu’elle ne se trouve… Elle rompt donc avec son  vieil amant dominateur et quitte Paris pour la Brière.

Dans la solitude,  elle renoue avec son imaginaire, rêve de pleine conscience et de chair lentement consumée.  Elle  rencontre Alanik,  un homme  étrange qui n’aura de cesse d’exacerber et de combler avec subtilité ses aspirations à la jouissance de l’esprit avant même celle des corps, en toute liberté, au-delà des tabous, jusqu’aux frontières du réel. Dans les marais de la Brière ou les vignobles bordelais, même éloignée de lui,  ils se bâtissent d’ardents et de luxurieux palais sans jamais se lâcher la main. Les paysages, la nature et le pouvoir de l’imaginaire sont célébrés tout au long du roman.


Disponible en format papier ( dans vos librairies ou via  lalibrairie.com)  et en format  numérique (youscribeamazon – Fnac)

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Revue de presse 

Le journal des femmes

Par Jospeh Vebret

 

Perle, orpheline débauchée née sous X

Perle, née sous X, explore tous les chemins du plaisir en quête d’une identité. Un roman tout autant érotique que littéraire.

Ce petit roman (par la taille) trainait depuis quelques semaines dans la pile de gauche de mon bureau, celle des lectures en retard. Je le considérais, le soupesais, le feuilletais parfois, mais finissais par le reposer, toujours au sommet de cet équilibre improbable qui menace de choir à la moindre occasion. Pour tout dire, j’ai longuement hésité avant de le lire. Parce que je me méfie toujours des romans dits « érotiques » qui, bien souvent, ne sont qu’une succession de clichés, de déjà vu, de convenu : defurieuses fellations, de profondes pénétrations, des orgasmes dévastateurs, des hommes très bienmontés et les femmes toujours offertes. Ajoutez un plombier nu sous son bleu de travail, des infirmières à gros seins, deux ou trois scènes de femmes entre elles, une partouze, une soirée sado-maso et le tour est joué…

L’érotisme est un art difficile, dans la vie comme dans les livres. Un geste déplacé, un mot mal placé, et le fragile édifice s’écroule instantanément. À l’heure d’internet et de la multitude de sites pornographiques en accès direct, la littérature érotique fait figure de résistante. Là où la première donne dans la facilité, la seconde se doit d’être exigeante. Ne serait-ce que par respect vis-à-vis des auteurs qui bravèrent la censure et payèrent parfois de leur vie la transgression de l’ordre moral, respect aussi vis-à-vis de ceux qui ont donné ses lettres de noblesse à ce genre littéraire.

Donc je le devinais, je le savais là. J’avais peur d’être déçu. Finalement je l’ai lu ; d’une traite. Perle, qui donne son nom au roman, est jeune orpheline, née sous X, en quête d’identité. Son identité. Elle explore alors tous les chemins du plaisir et se lance très tôt dans une vie de débauche, expérimente tout ce qui peut l’être sans jamais éprouver le moindre émoi amoureux. Elle a tout lu, l’enfer littéraire fut son paradis, tout vu, tout vécu. Jusqu’au jour où, lassée par « toute cette ripaille de chair à point trop goulûment ingurgitée, sans réelle fantaisie », elle prend conscience que son imagination et ses sens « aspiraient à la subtilité ». Elle largue tout, son travail, ses amants, ses perversions et son quotidien sans joie excessive pour s’installer en province, près de la mer, dans la Brière. Sa ferme résolution de rester abstinente durera ce que durent les roses. « Le sevrage fut brutal et douloureux, la nature exècre le vide. » Les autochtones profiteront donc des largesses sexuelles de notre héroïne qui sait être très généreuse. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Alanik, un homme du cru, proche de la terre, un taiseux, avec lequel elle finira par trouver la sérénité et l’amour.

Anne Bert a pris le risque de la littérature. Car même les mots les plus crus savent rester pudiques ; le récit est envoutant parce que porté par une langue fluide, imagée, efficace. Et, plus qu’un roman érotique, elle a composé une pastorale, un roman au sens le plus noble du terme. Ce n’est pas la chair et son utilisation qui rendent un texte à la fois littéraire et érotique, mais la pensée, l’esprit, le style, la personnalité de l’auteur, le but poursuivi, les messages subliminaux qui jaillissent entre les lignes. On le sait bien, la beauté n’est pas dans l’objet, mais dans le regard. Et celui d’Anne Bert sait particulièrement bien en dessiner les contours..]

 

21/12/2011 — Source : Le journal des femmes

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 Sur le site  « Julie Derussy vous raconte des histoires »

Extrait : [….L’étrange érotisme d’Anne Bert …Anne Bert parle d’amour, de vie, de mort, elle nous entraîne dans l’appétit vorace de son personnage. Parfois, on décroche, on est dégoûté, et puis, soudain, au détour d’une page, on a l’imaginaire transpercé par une image qui nous parle.

J’ai été fascinée par certaines scènes qui mêlent rêve et réalité, par exemple ce passage où l’amant de Perle semble se métamorphoser en poulpe :

« l’enlacement lent et souple déclenchait en moi une interminable agonie de jouissances, l’octopus m’avalait entière, désarticulée dans le resserrement de ses bras, un voile noir m’aveuglait, il siphonnait son foutre d’encre, giclait en cascade sur mon visage défiguré dans le cri muet de ma bouche privée d’oxygène. »

En ce moment, je vous l’avoue, j’ai un faible pour les tentacules.

L’écriture d’Anne Bert est dense, compliquée ; elle est aussi pleine de ces petits riens qui font le sel de la vie :

« Ces petits riens… une intonation, un mot branlant ou abscons, une lumière, le bruit d’une page tournée, une connexion sidérante, une nuit sans sommeil, un rêve hallucinatoire, un vin épais comme du sang noir, la gibbosité de la lune, une absence incongrue, la commissure d’une bouche, une odeur… »

C’est un drôle d’érotisme, un érotisme qui ouvre l’esprit plus que le corps, et, finalement, ça m’a plu.

source : http://www.juliederussy.com/letrange-erotisme-danne-bert/

31/03/2014 — Source : Julie Derussy vous raconte des histoires

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Mediathèque de Rochechouart

[..C’est indiqué en gros sous le titre, ce roman est écrit dans la collection « instant érotique ». Donc, pas de surprise à avoir, vous n’ouvrez pas un « Martine à la ferme » ou autre «Ferronnerie d’art du XVIème siècle à nos jours ».  Comme ça, tout le monde est prévenu, si vous trouvez le genre choquant, reposez le livre et ne lisez pas ce qui va suivre, mais profitez-en plutôt puisque vous êtes là pour aller directement voir (ou revoir) le génialissime clip des 10 ans de la médiathèque, il est « tous publics ». là, y’a rien qui dépasse.

Car voici un roman érotique qui se paye le luxe d’être bien écrit. Certes, il n’est pas à mettre entre toutes les mains, loin de là, mais côté littéraire il est irréprochable et rien que pour ça il vaut le détour.

L’auteure nous raconte l’histoire de Perle qui,  née sous X, traîne cette croix comme un fardeau. Malgré une enfance heureuse, Perle, alors toute jeune femme, est virée de chez ses parents adoptifs qui la jugent trop dévergondée. Elle va trouver calme et volupté dans des clubs échangistes, auprès d’hommes plus âgés qu’elle avec lesquels elle assume une sexualité débridée et totalement maîtrisée. Lorsqu’elle sera lasse de cette vie, elle plaquera tout pour partir s’enterrer dans la région de la Brière, auprès d’Alanick, un homme du cru mal dégrossi mais très imaginatif.

Ce roman est intéressant à plusieurs égards. D’abord parce qu’il n’y a aucune vulgarité (trop souvent associée au genre). Alors oui, il y a des passages très crus, des situations cocasses, des descriptions très imagées, mais aucune violence, tout est consenti et accepté. Perle assume ses choix, elle vit sexuellement exactement ce qu’elle a choisi de vivre, elle va au bout des ses désirs et s’offre même une magnifique histoire d’amour.

Le reste, c’est le talent de l’auteure qui le fait. Ce roman propose un très bon moment de lecture, qu’on soit adepte du genre ou pas. Et si toutefois vous n’avez jamais lu de littérature érotique, commencer par celui-là est une très bonne idée.]

17/10/2012 — Source : Mediathèque de Rochechouart

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 Journal Le Temps – Suisse 

Extrait de l’article du journal  (lire en complet ici ) 

Littérature érotique à lire de préférence à «50 nuances de Grey»

Par Anna Lietti

Le roman «50 Shades of Grey» est un succès mais… un livre définitivement nul. Une sélection de livres conseillés par Emma Cavalier, spécialiste du genre

CINQ ROMANS ÉROTIQUES

– «Les Onze Mille Verges» (Guillaume Apollinaire, 1907): signé Apollinaire, probablement le roman érotique le plus connu de la littérature française, un texte à ne pas mettre entre toutes les mains.

 

– «La Femme de papier» (Françoise Rey, 1989): le premier roman de Françoise Rey a profondément marqué le paysage de la littérature érotique française. La plume fine et pleine d’humour de l’auteur en a fait l’une des plus fameuses du genre.

 

– «Le Bandeau» (Jean-François Mopin, 2005): le bandeau, c’est celui que porte cette jeune fille ordinaire à chaque fois qu’elle rencontre son mystérieux amant. Une magnifique histoire d’initiation pleine de suspense, d’amour et d’un érotisme torride.

 

– «La Preuve par le miel» (Salwa Al Neimi, 2008): ce très beau texte écrit par une auteure syrienne vivant à Paris nous fait revivre les grands textes érotiques de la littérature arabe, en questionnant la sexualité en général et le plaisir féminin en particulier.

 

– «Perle» (Anne Bert, 2011): Perlejeune femme née sous X, cherche son identité en s’abîmant dans la nature et le sexe. Un très beau roman écrit dans une langue riche et imagée.

12/10/2012 — Source : Le Temps

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Libraeria

[….Évidemment, avant d’entamer ce bouquin, vous devez savoir que vous y croiserez fortement des scènes de sexe décrites explicitement. Par contre, là où ce livre fait exception, c’est dans la plume, les mots. L’auteure réussie à nous en mettre plein la vue avec des phrases qui nous font presque oublier que nous sommes témoins d’une relation intime intense. C’est à vrai dire plus qu’un roman érotique, cette classification ne convient pas particulièrement, mais c’est la seule qui existe.

Outre la plume, il y a les personnages. X, ou perle, est avide de découvertes et de plaisirs charnels. Elle s’y consacre d’abord jusqu’à s’y sentir étouffé. Cette évolution de l’héroïne vers une sexualité moins brutale est d’un réalisme saisissant. Ses partenaires aussi sont différents avec le temps. Tout d’abord l’homme qui représente un père, une forme de protection émotionnelle, elle terminera le récit avec quelqu’un qui lui permet de s’épanouir tout en approchant l’érotisme sous diverses facettes.

Dans ces pages, plusieurs types de fantasmes sont abordés. D’ailleurs, Anne Bert réussit un petit tour de passe-passe. Pour ne pas tomber dans la bestialité, elle contourne en inventant une espèce vivante inexistante, les animalcules (des minis-verges sur pattes qui rends les femmes nymphomanes et sauvages). Ce saut dans le « fantastique » est rafraîchissant. On y côtoie aussi les formules d’usage, c’est à dire, la bisexualité, le voyeurisme, l’exhibition. Elle va même jusqu’à y insérer (c’est le bon terme) une pénétration anale chez un homme. Une dominatrice surprenante que certains affectionneront.

Le seul défaut vient également de sa qualité. C’est véritablement bien écrit, mais on y perçoit certaines envolées lyriques qui ont freiné mon appréciation. Quelques phrases que j’ai senti poussé à un extrême ou bien des poèmes (d’un de ses amants) qui m’ont rebuté. Je déteste la versification. De plus, puisque la plume est jolie, nous en perdons un peu de cette tournure pornographique crue qui plaît tant aux hommes. Comme vous pouvez le constater, il y a un soupçon de défauts pour de si grandes qualités !

Finalement,

Un roman érotique à lire et à relire avec délectation. La plume sublime, les personnages réalistes et la petite touche fantastique apportée à certaines scènes combleront certainement vos désirs. Laissez-vous tenter. 9/10 ]

10/10/2012 — Source : Libraeria

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 site « les lectures de Liliba »

lire l’article complet  sur le lien source

extrait :

[….Alors bien sur, Perle est un bouquin érotique, et même carrément pornographique à certains passages, un vrai avec tout ce que vous imaginez et plus encore. Mais c’est aussi un merveilleux roman sur la beauté de la nature, majestueusement décrite dans ses plus infimes détails, c’est un roman sur l’amour, car qu’est-ce sinon de l’amour, cette relation étrange entre Alanik et Perle, et c’est un roman sur la quête de soi, de son identité, sur la mal être et la recherche du bonheur.  C’est un roman totalement impudique où la perversité frôle le magnifique. Le langage y est parfois très cru et certaines scènes sont tout à fait ignobles, mais c’est pourtant et très paradoxalement un délice à lire. L’écriture de l’auteur est d’une poésie, d’une musique époustouflantes et le contraste entre la fange et la perversion de l’histoire avec la manière dont elle nous est contée est une pure merveille. Alors, si vous n’avez jamais lu de littérature érotique et si vous ne deviez ne lire qu’un seul livre de ce genre, lisez celui-ci ! Sans hésitation….]

04/09/2012 — Source : les lectures de Liliba

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 site « Ombres et Caresses »

Sur site source 

19/08/2012 — Source : Ombres et Caresses


Amazon – avis lecteurs

Extrait avis Donatien

Hymne à l’extrême

By Donatien on July 12, 2012

Difficile de rester objectif lorsqu’on veut parler d’un roman que, par facilité, on appellera « érotique ». Pour reprendre l’expression d’un ami journaliste, certaines grenouilles de bénitier « s’y étrangleront dès les premières pages. »

Le récit est divisé en quatre parties bien distinctes. Dans la première, nous faisons la connaissance d’un homme âgé qui évoque curieusement DSK, mais je crois que le livre était déjà paru en mai 2011. Obsédé sexuel, exigeant, dictatorial, il lui arrive quand même de faire preuve de délicatesse. Par exemple, il aime les slips blancs qui, sous une jupe, attirent mieux les regards que les autres. Il aime aussi les pubis épilés, montrant par là qu’il est sensible à l’élégance et au côté esthétique de la vulve.
Dans la deuxième partie, nous entrons dans le monde de l’excès. Il faut de tout pour faire un monde, et l’héroïne, Perle, ou X, comme on voudra, trouve son plaisir dans ce que recherchent peut-être quelques très rares femmes (je n’en connais pas) : les aisselles poilues en sueur, la boue, la sodomie, les doigts dans le rectum, etc.
Dans la troisième partie, nous nous envolons dans le monde du surréalisme et de la science-fiction. C’est l’épisode des « bébêtes lubriques ». Je ne sais ce qu’en pensent les habitants de la Grande Brière, mais il s’agit d’un délire qui ne manque pas d’humour. Cela m’a fait rire. Était-ce la réaction qu’en attendait l’auteur ?
Si la deuxième partie représente le monde de l’excès, la quatrième atteint celui de l’hyper excès. Lors d’une partouse, Perle doit lécher la vulve, le pénis et même l’anus de tous les participants afin de les « nettoyer » après éjaculation.
Le côté « esclave sexuelle consentante » est donc très présent. Depuis Pauline Réage, il fascine un grand nombre de lecteurs. Qu’en dirait un psychologue ? S’agit-il d’une recherche de l’absolu par une jeune femme qui va jusqu’au « bout de la nuit » mais reste intérieurement fragile comme une petite fille ? Comment réagir devant ce sadomasochisme, non pas du corps en lui-même, mais du goût et du dégoût, de l’odorat et de l’humiliation ? Si je le demande, c’est parce que, malgré mes réticences, j’encourage la lecture de ce roman : c’est une symphonie, un hymne à l’outrance et au stupre. Il est remarquablement bien écrit. Il évite la répétition des situations. Il est parsemé de réflexions intéressantes, et surtout on sait, tout au fond de soi, qu’on ne pourra jamais l’oublier.]

12/07/2012 — Source : Amazon – avis lecteurs

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RADIO FM DEMOISELLE

 

Emission  » A vrai dire »  de Jean-Louis Bresson de RADIO FM DEMOISELLE   :

[… Il faut lire Anne Bert qui nous a écrit “Perle” aux éditions Hors Collection : un très beau roman érotique. Pas seulement. Car Anne nous parle de la difficulté d’être une femme pour celles d’entre nous qui sont nées “sous X” comme on dit. Nées sans être validées ! “Perle” est aussi un écrit qui comporte du texte sociologique…..Belle écoute à vous toutes, et surtout à vous tous, qui avez tant besoin de lire ce qu’écrivent les femmes ……… avec tellement de talent ! ]   JLB.

Cliquez ici pour écouter l’émission

cet enregistrement provient du blog  ICI17  sur ARTE RADIO sur lequel  le journaliste JL Bresson  met en ligne  les post cast de ses émissions .

21/03/2012 — Source : RADIO FM DEMOISELLE

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Radio Suisse Romande

 sur la radio Suisse Romande , au journal du 12/30 , interviewée, par David Racana

Ecoutez sur le lien source

19/03/2012 — Source : Radio Suisse Romande

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Fantasmagor’ Isa

extrait :

[…Ce roman nous plonge dans la vie tourmentée de Perle, née sous X, et dont toute la vie tourne autour de la quête de son identité. A défaut de ne jamais pouvoir trouver de réponse, elle décide de vivre en suivant son animalité, et s’immerge (l’eau étant présente partout dans ce livre, je trouve approprié de parler d’immersion) dans un tourbillon sensuel et sexuel.

Si l’érotisme (et cela va très loin) est bien le thème principal du roman, je trouve qu’il va bien au-delà de cette sphère. C’est aussi une ode magnifique à une région, les marais de la Brière, qui devient aux travers des pages un personnage à part entière, envoûtant le lecteur, l’amenant à découvrir toute sa diversité, sa richesse, son mystère. On ressent viscéralement l’amour de l’auteur pour les lieux décrits avec brio.

L’autre mérite de Perle, c’est de démontrer avec panache, que la littérature érotique peut être une littérature noble. Une histoire très bien construite, un registre et une écriture extrêmement maîtrisés. C’est à n’en pas douté un des meilleurs livres érotiques qu’il m’ait été donné de lire ces dernières années.

Un très joli travail, qui mérite d’être découvert.]

27/02/2012 — Source : Fantasmagor’ Isa

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 site la bibliothèque de Noukette

extrait  :

[….Après avoir publié des nouvelles érotiques, Anne Bert livre là son premier roman, et mon dieu, cette femme a des cou*lles… Je n’aurais jamais cru cela possible mais ce roman me laisse sans voix. Une lecture à ne pas mettre entre toutes les mains, à planquer même. La couverture n’a certes pas le mauvais goût kitsch d’un Harlequin mais ici on atteint un tout autre niveau littéraire…

 

Perle, c’est le prénom qui lui a été donné à sa naissance. Par qui ? Mystère. Perle est née sous X et traîne cette croix comme un fardeau même si elle a été adoptée par des parents à priori aimants et désireux de bien faire. Un X qui l’exclut et qu’elle vit comme une malédiction, une véritable marque au fer rouge. Pour marquer sa différence, Perle se jette à corps perdu dans tous les excès, seule la lecture, quotidienne, lui permet de s’isoler et de vivre une vie qui n’est pas la sienne.

Très vite, à l’adolescence, Perle découvre son corps avec appétit en piquant les SAS de son père adoptif et en dépensant tout son argent de poche dans l’achat de livres érotiques chez son bouquiniste, « l’enfer littéraire fut mon paradis »… De quoi stimuler les sens et l’imaginaire….

….Ce roman est très déstabilisant. On s’attend à voir, à lire, à subir tous les clichés du genre, et là, surprise, il n’y en a pas. Pas de comparaisons improbables à la mords-moi-le-noeud, pas de grandes tranches de rigolade devant l’incongruité de certaines situations ou devant l’enchaînement plus que convenu des parties de jambes en l’air, non. Anne Bert est un vrai écrivain et au départ, franchement, ça surprend. Et la surprise n’est pas désagréable même si, whaouu, le tout est très très explicite, très cru. Et très efficace aussi. Il y a du style dans ce roman, incontestablement, une empreinte. Qu’on soit ou non adepte de ce genre de littérature, on ne peut qu’admettre le talent de l’auteure…]

 

lire l’article complet dans  le lien source

14/02/2012 — Source : la bibliothèque de Noukette

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la Bauge Littéraire

[…..N’en doutons plus, Perle est un être marin, intimement lié à l’eau, telle une Mélusine moderne et dévergondée, jetée aux rivages d’un monde qui n’est pas le sien. Elle découvre le point culminant de cette aliénation en compagnie du vieux pervers, père de famille, avec lequel elle s’est liée dans la fange Parisienne, quand il l’emmène sur le cimetière de Talmont-sur-Gironde pour lui faire l’amour sur une pierre tombale (entourée, évidemment, de roses trémières). Dans le cauchemar où elle s’enfonce après leurs sacrilèges ébats, elle se voit ensevelie vivante, absorbée par la pierre, de la terre cristallisée, emmurée, enterrée, avec dans sa bouche « ce goût de pierre » (p. 43). À quelques mètres des eaux de la Gironde qu’elle vient de découvrir, elle risque de succomber à la terre, sous peine de s’y voir enfermée à tout jamais.

 

« On était planqués dans des roseaux gigantesques … »

Après une telle expérience, une seule démarche valable : Elle quitte l’amant à la vocation assassine « de façon sobre et irrévocable » (p. 45) pour s’installer dans la Brière où elle renonce, provisoirement, à sa sexualité, son appétit coupé par « toute cette ripaille de chair » (p. 48).

Épreuve que le corps ne soutiendra pas longtemps, exposé aux exhalaisons maritimes et aux liquides salés de la façade atlantique….]

Lire la chronique entière  sur le site source..

30/12/2011 — Source : la Bauge Littéraire

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 site Bluverbena’s

 

Chastes blogo-lecteurs, détournez le regard carPerle risque fort de vous choquer; bon, en même temps il n’y a pas tromperie sur la marchandise, entre un pitch plutôt direct et une couverture explicite, sans parler du nom de la collection L’ instant érotique, vous ne pensiez pas avoir affaire à  Martine à la plage, non?

J’avais arrêté les lectures érotiques il y a de nombreuses années, lassée de leur pauvreté question langue ( oui je sais c’est un monde ) et question cohérence des intrigues. Pourtant j’avais donné dans du classique: Alina Reyes, Virginie Despentes, voire Anne Rice ( si! si! renseignez vous! ), et ma foi, je me suis vite, très vite lassée.

Alors là, pour le coup, Perle est une révélation: tout y est extrêmement bien écrit, décrit; il y a une recherche de mots, d’un rythme de phrase qui fait de ce roman quelque chose d’unique.

De façon volontaire ou non, certains passages m’ont franchement fait sourire: le Briéron brut de décoffrage au physique de Bernard Lavillier, la légende des animacules, sortes de mini-verges sur pattes ayant le pouvoir de transformer toute femme en « chiennasse lubrique »…

Côté fond, Anne Bert exploite avec brio quelques fantasmes plus ou moins traditionnels: bissexualité, exhibitionisme, voyeurisme, bondage, mais aussi tout un trip ès-gladiateurs et d’épatantes Bacchanales mais chut….

J’ai bien aimé aussi cet aspect érotisme du terroir, les balades dans les marais de la Brière, ses ventrées de laiteux coquillages, les vendanges du Bordelais, ses redoutables daubes de canard.

Le verbe est cru, sans détours, donc vraiment, Perle n’est pas à mettre entre toutes les mains, mais vaut franchement le détour! Aussi je remercie à nouveau chaleureusement Vincent Beghin et les Agents Littéraires: une très très bonne surprise du genre!

23/12/2011 — Source : Bluverbena’s

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 site Chocolatcannelle littérature érotique

Lire l’article sur le lien source.

[…La collection L’instant érotique pourrait être le label d’une littérature érotique de qualité. Anne Bert, après un remarquable recueil de nouvelles publié aux éditions Blanche, L’eau à la bouche, signe ainsi un roman, intitulé Perle, dans cette collection de livres de petits formats.

Perle, personnage éponyme, est une jeune femme née sous X, sous le x du mystère, de la recherche d’elle-même, de ses limites, et celles-ci se situent dans le X du sexuel. Jusqu’au moment où elle change radicalement de vie en allant dans la Brière où elle rencontre Alanik, un être taiseux, sauf dans ses récits de désir et de légendes, proche de la terre et de son rythme, proche de l’animalité – à moins que ce ne soit elle. Il est son chez elle, celui vers lequel elle revient suite à des périples qui la chargent de récits ou de reliques à admirer et à humer, comme une robe couverte de sperme lors d’une bacchanale…

La vie n’est pas déterminée par son passé, mais par l’avenir qu’on lui choisit : « Ce serait une douleur pas supportable de crever ou de te savoir mourir sans tenir ta main. Voilà ce que j’ai éprouvé la nuit dernière alors que tu n’étais pas là. Si tout ce que nous vivons depuis que nous sommes ensemble ne s’inscrit pas dans cette espérance, alors il faudra consentir à nous quitter. C’est la seule finalité de notre lien, cet instant suprême. »

Dans ce roman exhalent des odeurs de terre lavée par les pluies, d’huîtres laiteuses et d’effluves corporels. Perle est un appel à nos cinq sens. ]

14/12/2011 — Source : Chocolatcannelle littérature érotique

2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. anne dit :

    quel lien ?

  2. photographiquement dit :

    coucou soeur,

    il ne marche pas ton lien

    Le 27 juin 2014 16:41, « Impermanence, le blog d’Anne Bert – Littérature de

votre grain de sel