L’eau à la bouche – Résumé et critiques

Recueil érotique

Actuellement chez Numeriklivres

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épuisé
épuisé

Note de l’éditeur :

L’eau à la bouche

Si on ne badine pas avec l’amour, on le peut avec le désir. L’eau à la bouche invite à s’évader sur les chemins de traverse pour célébrer la fête des corps et des esprits libérés, le rouge aux joues et le feu aux cinq sens. Juste pour le plaisir du jeu. L’instant érotique est un puissant énergisant qui peut surprendre des hommes et des femmes ordinaires au détour d’une rue, dans des lieux clos ou publics ou lors de rencontres de hasard. Il peut aussi longuement se mijoter entre amants, compagnons et conjoints joueurs et amoureux, voire même s’imposer alors que rien n’y prédispose. Déclinés sur tous les tons, ces fragments érotiques illustrent la diversité des situations qui inclinent au plaisir : graves ou joyeuses, crues ou délicates, réalistes ou oniriques.

REVUE DE PRESSE ET AVIS DE LECTEURS

le 23/10/2014

Site SensualKerassi 

Extrait [….Je lis, cette fois-ci,  les nouvelles dans le désordre et leur découvre plus de charme. Je trouve cette première nouvelle assez envoûtante : une femme laide parvient, par un attrait indéfinissable, à séduire tous les hommes,  même ceux qui partagent leur existence avec une créature de rêve. Ils se repaissent de ses rondeurs, de son suc, de tout ce que son corps peut leur offrir et que les autres femmes ne déploient qu’avec parcimonie. Mais son cœur leur est fermé, elle se venge de ces jolies épouses qui la méprisent et la fuient.

Puis j’ai beaucoup aimé l’ultime histoire qui se présente comme un poème : « Attends ». C’est la description de la montée du désir, l’excitation qui croît durant l’attente savamment orchestrée….]

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Zoom on

Sélection livres érotiques

10/02/2014 — Source : Zoom on
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télé Star

 Du côté des Françaises…

Côté littérature erotique, les auteurs féminins français ne sont pas
en reste. Si vous êtes amatrice du genre, Le Manoir d’Emma Cavalier
(éd. Blanche), Échanges virtuels de Marie Godard (éd. Blanche)
et L’Eau à la bouche d’Anne Bert (Pocket) pourraient vous captiver
25/02/2013 — Source : télé Star
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la Bauge Littéraire

 La Fée littéraire qui fait monter l’eau à la bouche

Extrait :

[…

Le désir forme donc la trame principale qui donne au recueil son unité, mais on se rend bientôt compte de ce que l’auteure, pour l’illustrer, dispose d’un véritable trésor de sources d’inspiration. Elle fait pousser ses mots en arabesques autour des paroles de deux poèmes de Baudelaire (« Chat Perché »), elle les lâche dans l’imagerie d’un poème de Verlaine où ils se vautrent dans des plaisir androgynes (« Ecce Homo »), elle leur fait monter une expédition dans les parages de la mythologie antique (« Dans les bras de Morphée ») ou dans les versets de la Bible (« Cantique »), et elle les puise aux peintures du Musée d’Orsay, comme devant les corps en sueur des raboteurs de Caillebotte (« Les raboteurs »). Ces richesses, elle les étale librement sous les yeux de tout le monde et elle s’en sert pour instiller, à doses savamment calculées, le trouble au cœur de l’imagination des lecteurs qui se trouvent emportés dans le tourbillon né quelque part dans les bas-fonds d’une conscience animale et qui grandit jusqu’à balayer les convenances et les obstacles.

S’il n’y avait que ça, cette diversité des inspirations et cette mise en scène savante du désir, je pourrais déjà vous recommander ce recueil pour une lecture des plus passionnantes. Mais il y a autre chose encore, et le lecteur averti peut y discerner les traces de la matière première à partir de laquelle l’auteur allait, très bientôt, distiller le joyau littéraire où serait montée une perle d’une si rare beauté.

Il y a, parmi les personnages dont l’auteure peuple ses récits, des exemples frappants d’êtres qui évoluent entre deux sphères, ceux de la terre et de l’eau, au point de les réunir dans leur chair. Qu’on pense à la vigneronne du deuxième récit, Mado, la Vouivre dont on se raconte au bourg que, la nuit, elle glisse dans l’étang « au bout du chemin » (p. 18)2 où, couverte d’algues, elle a l’habitude de s’aboucher « comme une sangsue » (p. 18) aux cons d’autres femmes, et qui, une fois sortie des eaux, retrouvera ses vignes, en compagnie de son amant, pour y « mouiller la terre de ses larmes, de sa salive et de son jus » (p. 21). Qu’on pense aussi à l’héroïne de « L’écume des mots », Gaïa, à la chair infiltrée par les humeurs des mots, « algue, engluée de l’écume de tes mots » (p. 103), et dont le corps est présenté comme « la terre [qui] ne doit pas rester en friche » (p. 105)…

……]

Lire la critique sur  la Source : la Bauge Littéraire

12/04/2012 —
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actua-litté

[…

L’eau à la bouche : avec un tel titre, on salive déjà, et nous allons tenter de vous mettre en appétit avec notre chronique Un livre Un vin qui saura se marier idéalement à ces nouvelles aux délices charnels exquis. Certes, on ne le mettra pas entre toutes les mains, mais ce que notre partenaire L’oenolimit a prévu pour cette fois ne devrait pas détonner.

12/09/2009 — Source : actua-litté
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actua-litté

[…Place nette à l’efflorescence des plaisirs charnels. L’eau à la bouche, le premier livre d’Anne Bert, est sans concession. 
Qu’il soit mental, physique, tendre, violent, solitaire ou partagé, le désir est ici examiné sous toutes ses coutures. Pas de demi-mots, une multitude de situations licencieuses qui en explore toute la puissance. Page après page, les corps s’observent, se rejoignent. La tension est palpable, l’écriture électrisante.

Avec son recueil de nouvelles Anne Bert fouille les bas-fonds de nos pulsions, exhume nos fantasmes les plus inavouables. Ce sont vingt-trois leçons de séduction et de tentation. Vingt-trois histoires uniques déclinées sous le signe du désir. 

C’est une étreinte fougueuse, silencieuse dans les toilettes d’un train ; un mari soumis aux désirs nocturnes de sa femme ; une rencontre inattendue à la bibliothèque et une traque secrète ; une masturbation déclinée du café au musée ; une femme disgracieuse, mante religieuse ; une prostituée enlevée par des pirates forcenés.

Ce qui fait la richesse de ce texte prometteur, c’est sa diversité. Le désir nous est donné à vivre tantôt par des yeux masculins, tantôt par des yeux féminins. Et, de l’intérieur à l’extérieur, il n’y a qu’un pas. Tous les points de vue sont sollicités, acteurs comme spectateurs. Ce sont autant de fragments d’intimité, de morceaux de vie privée, que nous sommes amenés à partager.

Le texte transpire le désir, ruisselle d’érotisme, mais flirte aussi dangereusement avec la pornographie. Ce qui est très troublant dans cette apologie du désir, c’est sa dualité. Il y a de nombreux fragments poétiques, érotiques, à l’image du Cantique des Cantiques…..]

02/07/2009 — Source : actua-litté
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Magazine Sensuelle

  •  Le magazine Sensuelle – actu/culture

Odes au désir

Premier texte publié par Anne Bert, le recueil L’eau à la bouche se compose de vingt-trois nouvelles, généralement courtes, avec souvent comme point commun la présence d’un narrateur masculin.

L’eau à la bouche, c’est à la fois la diversité des trames narratives (scène de jalousie qui se conclut sur un amour saphique, métamorphose d’une campagnarde en louve aguicheuse, filature d’une femme étrangement provocante sous ses dehors austères, scène de masturbation sur un banc public, extase d’une nuit de Noël…) et les similitudes de l’écriture : références littéraires notées ou en filigrane, mots dont les personnages ou l’auteur se délectent (dont le mot « croupe » qui rebondit de nouvelle en nouvelle), rythme des phrases…
Servies par une belle plume, ces odes au désir captivent leur lecteur. Qui aime la littérature érotique aimera L’eau à la bouche.
L’eau à la bouche, Anne Bert, éd. Blanche, 16 €

05/06/2009 — Source : Magazine Sensuelle
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Magazine des livres

 – Le Magazine des livres N°15  avril /mai 2009 –   critique Page 69,  « Au puits de la luxure » par K. Alexandre.

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Anne Bert pour sa première publication aux éditions Blanche nous met « l’eau à la bouche » avec vingt quatre petites histoires qui sont autant de portraits de femmes osant un désir exacerbé et mettant au coeur de leur vie la recherche d’un plaisir absolu.

Loin des clichés d’une pornographie au sexe épilé et aux lieux aseptisés, les femmes sont de belles et sauvageonnes amazones, félines et tigresses…

Les visages sont multiples et uniques, d’une violente sensualité : une vigneronne « vouivre » qui copule dans l’étang et se gorge de raisin; une lectrice d’Alina Reyes dans un train qui subjugue un passager; une femme glaciale que rien ne semble faire frémir provoquant une fureur érotique; Alice ravie dans les bras d’un Morphée géant; une inconnue sur un banc public dans le jardin des délices…

Toutes offrent des croupes joufflues, des sexes aux forêts luxuriantes, des bouches cannibales; elles puent le désir et leur jouissance sonore, qu’elle soit solitaire, à deux ou à plusieurs, embaume toujours de mousses, d’humus et de marécages.

Car ce qui nous envoûte à la lecture de ce texte, c’est bel et bien le bruit de succion des mots, leurs saveurs et leurs « arômes obscènes ». La bouche du désir et la langue des mots s’entremêlent, s’avalent, s’aspirent, se crachent, s’arrachent des soupirs et des extases. La plume trempe dans la glaise des corps, fouille les fentes et les trous, barbouille des calligraphies charnelles et joue de toutes les nuances de l’alphabet érotique. En explorant la chair des mots, Anne Bert invite son lecteur à perdre pied dans les labyrinthes initiatiques du désir et met vraiment « le foutre à la bouche’

K.Alexandre

17/04/2009 — Source : magazine des livres
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Site Second-sexe

[Chaque titre est un petit mensonge. Mais celui de cet ouvrage ne pèche que par élision et ne se contente pas de nous mettre les papilles en émoi. Qu’il soit ici question d’une fille de joie au milieu de trois capitaines, d’une femme commandant à volonté la raideur de son compagnon (dans l’ascenseur, au musée, lors d’une soirée entre amis…) ou d’une rencontre sans paroles dans le désuet compartiment d’un train, ces récits attisent les humeurs, font frémir la nuque et enflamment la pensée. Pourtant courts, ils n’en sont pas moins riches et soignés. Par l’épaisseur des personnages et la façon dont le désir secoue furieusement le joug de leur quotidien, Anne Bert nous capture dans les rets de ses intrigues et ne nous en laisse ressortir que le souffle coupé et le rouge au front.]

31/03/2009 — Source : second-sexe
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Avis de lecteurs sur lecteurs.com

A lire sur le site source :

http://www.lecteurs.com/livre/leau-a-la-bouche/675253


RTBF1ère, emission « Parlez moi d’amour »

21/03/2009
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radio RTBF 1ère

Ecoutez l’neregistrement de l’ entretien de 48 minutes dans l’émission Parlez-moi d’amour sur  les ondes de la RTF 1ère, avec Gabrielle Stefanski

13/03/2009 — Source : radio RTBF 1ère
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Journal Sud-Ouest

  • SUD-OUEST/charente-maritime – 24/02/2009

LITTÉRATURE.  Anne Bert publie son premier roman, « L’eau à la bouche ». Particularité, il s’agit d’un recueil de nouvelles érotiques. Elle assume totalement le risque lié au genre

« Le désir est le vrai moteur de la vie »
Anne Bert, un premier livre subtilement épicé. (PHOTO D.F)

Saintes compte un nouvel écrivain. Anne Bert vient de publier son premier ouvrage « L’eau à la bouche » (1). Au-delà de la simple annonce, la nouvelle retient l’attention, en raison de quelques particularités.

Tout d’abord parce que la dame inaugure ses publications à 50 ans. Non pas que le fait d’être (toute jeune) quinquagénaire vous place, aujourd’hui, dans la catégorie « hors d’âge ». Mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit d’un « accouchement » tardif, pour un premier livre…

« Cela fait trente ans que j’écris. Mais j’ai un caractère un peu dilettante qui ne m’avait, jusque-là, pas poussée à rechercher une publication. Auparavant, j’étais gérante de tutelle, mais j’ai arrêté, il y a six ou sept ans, pour me consacrer totalement à l’écriture », justifie Anne Bert.

Celle-ci profite de ce temps pour ouvrir un blog littéraire où elle dépose des écrits. « J’ai de bons retours de lecteurs qui m’ont encouragée à aller vers la publication », indique-t-elle.

« Mon image, je m’en fiche »

La seconde singularité tient dans le fait que « L’eau à la bouche » est un recueil de nouvelles érotiques. Un pari plutôt risqué, voire carrément « gonflé », notamment en terme d’image.

« Mon image, je m’en fiche un peu, confie Anne. Les gens qui me connaissent sont ou seront, peut-être, surpris. Pour le reste, peu importe. J’ose dire, pas pour provoquer, mais pour bousculer. Il faut un peu de violence dans la vie, la tiédeur inhibe ». Demeure, également, le risque d’être cataloguée en tant qu’écrivain. « Peut-être aurait-il été préférable de pas être dans une maison d’édition spécialisée dans l’érotisme, comme le sont les Éditions Blanche ? »

Mais Anne Bert ne s’en inquiète pas plus que cela et n’a pas l’intention de se voir confinée dans ce registre. On en veut pour preuve l’ouvrage sur lequel elle travaille actuellement et qui traite de la vieillesse et de la mort.

« Jouer avec les mots »

« Érotisme ne rime pas forcément avec vie dissolue », sourit Anne Bert. N’allez d’ailleurs pas chercher d’éléments trash ou sordides dans ce livre. Le ton en est poétique, léger, amusé. Le langage est, parfois, un peu cru, mais rien de plus.

« J’ai voulu décrire un érotisme joyeux, solaire. Mon défi était d’écrire des textes érotiques, tout en mettant l’accent sur l’aspect littéraire. L’idée était vraiment de jouer avec les mots », explique-t-elle encore.

Anne Bert met ainsi en scène des situations banales dans lesquelles l’érotisme surgit tout d’un coup : « je suis allée chercher dans le quotidien, mais aussi en détournant des contes d’enfants ou des chansons comme « Les trois capitaines. ». J’ai essayé de traiter un certain nombre de thèmes : la laideur, la jalousie… »

S’est-elle, parfois, retenue, mue par le sentiment d’aller peut-être trop loin ? « Pas vraiment, je n’ai jamais eu l’impression d’écrire quelque chose de trop provoquant ou violent, à partir du moment où il y avait une histoire derrière. Et puis, je suis attachée à la liberté d’expression. Encore une fois, le but était de jouer avec les mots, alors pourquoi se brider ? »

L’écrivain ajoute : « Le désir c’est le vrai moteur de la vie. Sans désir, il n’y a pas d’existence. Aujourd’hui les gens ne rêvent plus ; ils n’ont plus d’imagination. »

Auteur : d.faucard@sudouest.com

24/02/2009
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