le tout dernier été

Pour parachever ma contribution à la lutte pour obtenir le droit à choisir une aide active à mourir en phase terminale de maladie ou en cas de maladie incurable et de souffrances physiques et psychologiques insupportables, que ce soit par euthanasie ou par  suicide assisté,   paraîtra le 9 octobre aux éditions Fayard mon dernier  livre intitulé le tout dernier été

Une réflexion sur la fin de vie, sur la liberté, la mort et sur notre devoir d’introspection, mais aussi sur la joie et le goût de vivre

 

sur le Parisien du 10 septembre 2017, extraits

 

9782213705521-001-T

 

15 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Ertiamel dit :

    Chère Anne,
    Je ne vous connaissais ni en tant qu’auteure, et pourtant ma vie, après une carrière hospitalière est tournée vers la littérature, ni en tant que femme. C’est votre combat pour l’euthanasie, pour une mort digne, qui m’a fait me rapprocher de vous, trop tard. Depuis, je vous ai lue et surtout je vous ai suivie dans votre détermination à vivre une mort digne l Pourquoi ? Parce que votre décision en septembre de rendre publique votre volonté de quitter la vie de manière décente, à défaut de connaître une impossible guérison, a rouvert en moi une douleur profonde, ineffable : celle de ma mère morte au début des années soixante d’une maladie alors incurable, la maladie d’Alzheimer, dans des conditions aussi inhumaines et dégradantes que la maladie de Charcot aujourd’hui. Depuis ce jour, je suis pour qu’une loi permettant aux malades incurables de choisir leur mort soit votée, et que cette loi porte votre nom, plutôt que celui d’un quelconque gouvernant, serait une reconnaissance de l’immense courage dont vous avez fait preuve jusqu’à votre dernier souffle.
    Adieu, femme courageuse !

  2. Chris dit :

    Chère Anne,

    C’est très courageux de votre part mais je comprends votre choix car j’ai perdu 2 membres de ma famille de cette descente aux enfers. Il serait temps que la législation évolue en France.
    Au revoir Anne

  3. Chère Anne,
    J’ai été très touchée par votre témoignage sur Fr Inter. Nous venons de perdre un ami et frère très cher qui a souffert et lutté contre cette sale maladie pendant trois ans. L’euthanasie est impossible à imaginer au Liban qui était le pays natal de notre ami. Il était sous assistance respiratoire depuis deux ans sans l’usage de la parole ni de ses membres totalement dépendant du corps médical. Une punition injuste pour l’avocat brillant qu’il a été. J’admire votre courage chère Anne parce qu’il en faut du courage pour décider de partir en toute dignité. Tous ceux qui vous critiquent et vous donnent des leçons de morale ne savent pas ce que cela représente… J’acheterai votre Tout dernier été que je lirai avec tristesse mais aussi reconnaissance pour ce que vous nous laissez comme témoignage. Bonne route chère Anne. Amicalement.

  4. Chrystelle dit :

    Bonsoir Anne,

    Merci pour votre combat que je comprends si bien.

    Ma grand mère est décédée il y a 10 ans de cette terrible maladie de Charcot qui la rendait prisonnière de son corps qui ne lui répondait plus.

    Elle a demandé à maintes reprises à mourir pour abréger son calvaire. Évidemment, ses demandes sont restées vaines. Ses souffrances morales et physiques ont été inhumaines jusqu’au bout.

    Alors de tout coeur, bravo pour votre courage et votre détermination.

    Grâce à vos interventions des prises de consciences s opèrent.

    MERCI

    Au revoir Anne

  5. Varzi dit :

    Chère Anne.

    Merci encore pour ton combat.
    Tu resteras dans nos coeurs et dans nos pensées.
    Un jour proche, j’en suis convaincue, une loi portera ton nom…

    Permets moi a mon tour, de te souhaiter un beau et doux voyage .

    Douces pensées a toi et a ta famille.

    Estelle v.

  6. hermant dit :

    Chère Anne,

    Merci pour votre combat pour faire évoluer les pensées de nos dirigeants à mon goût un peu trop obtus. Comme vous le dites si bien, s’il y a un seul et unique choix que l’on pourrait avoir le droit de faire, c’est bien celui de disposer de sa vie comme on l’entend. Que faire lorsque la maladie qui nous ronge chaque jour un peu plus ne nous permet plus de jouir des plaisirs simples de la vie? Pourquoi finir sa vie sur une note amère et pleine de désolation alors que l’on pourrait décider de partir sur une note positive et sans regrets?

    Vous avez fait ce choix et je vous respecte énormément pour cela.

    Je tiens juste à vous dire MERCI pour votre combat pour que les choses évolues. Je suis persuadée qu’un jour les mentalités changeront et que votre combat ne restera pas vain.
    Merci d’être qui vous êtes.

    Je vous souhaite bon vent très chère Anne. Vous êtes une GRANDE dame.

    Amicalement,

    Aurélie

  7. Guilhem P. dit :

    Puisque vous partez en voyage, un aller sans retour, permettez-moi de vous serrer, virtuellement, très fort dans mes bras, de vous embrasser, de vous remercier pour votre combat mené jusqu’au bout (combat qui portera ses fruits, soyez-en sûre). Au revoir Anne …

  8. Kilyan dit :

    Madame,

    Bravo. C’est le premier mot qui me vient. Bravo pour la force qui vous reste malgré l’affaiblissement que peut vous infliger votre maladie. La vivacité de votre âme aura eu raison de la maladie jusqu’au bout.

    Merci aussi. Merci de vous battre pour faire évoluer la législation française et d’espérer qu’à l’avenir, des personnes souffrantes ou en fin de vie auront la liberté de choisir leur mort.

    N’ayez crainte, vos différents témoignages – tant dans les médias que dans vos différents écrits – ne seront pas mis en sourdine lors de votre départ. Tout sera soigneusement conservé. Toutes vos actions et ceux des autres feront réfléchir la société. En tous les cas, j’en formule le souhait.

    Parce que vous aimez la vie, vous avez décidez de partir. Merci de le démontrer et de préciser que ce n’est pas pour le goût de la mort mais bien de la vie que vous aurez recours à l’euthanasie. Il demeure que vous devez encore vous exiler pour y recourir.

    Je vous souhaite que le reste de votre vie soit la plus paisible possible. Je souhaite également que vous partiez sereine: vous avez largement accompli votre mission. Certes, du chemin doit encore être fait, mais c’est un passage de témoin que vous faites, pas un abandon de mission.

    Au revoir Anne Bert. Bien à vous.

  9. kevin causses dit :

    Chère Anne.

    Je découvre depuis ce matin, au retour de quelques semaines d’absence,

    vos actions déterminées pour que rien de votre lutte ne se perde.

    Merci de nous avoir salué affectueusement dans notre présence à vos cotés,

    cette proximité émouvante nous touche profondément.

    Merci, jusque la limite de vos forces, d’avoir porté personnellement votre

    message auprès des médias, je viens de vous écouter et regarder longuement.

    Quelle magnifique dignité!

    Quelle justesse dans la défense et la promotion d’un droit qui, sans l’ombre

    d’un doute, devra devenir droit commun!

    Vous nous faites le plus beau cadeau de séparation en nous liant à vous par

    ce livre que nous attendons impatiemment.

    Le nôtre sera de le promouvoir, de porter sa force jusqu’à accomplir votre vœu.

    Le temps des idées est, trop souvent hélas, d’une désespérante lenteur dans ce

    pays des lumières où l’on préfère l’obscurité à la clarté.

    Je ne sais encore sous quelle forme il faudra nous structurer pour peser

    efficacement sur le débat public, mais nous le ferons et votre nom y sera

    lié de façon totale et définitive.

    Il devra être aussi celui de la loi, ou de l’article de loi, qui consacrera la sortie

    de cette odieuse tartufferie que constitue le principe de la sédation profonde.

    Et du  » laisser-faire  » au personnel médical qui constitue une autre ségrégation

    entre les démunis et les nantis.

    Merci pour ce sillon que vous avez ouvert, merci pour l’infinie élégance de votre

    personne, de votre écriture et de votre talent.

    Recevez Anne cette pensée très affectueuse qui vous accompagnera jusque

    l’accomplissement de votre choix, et, vous le savez, bien au delà.

    Kevin

    ________________________________

  10. Michel STEVAERT dit :

    Chère Anne, bien que grand lecteur ,je ne vous connaissais pas comme auteur et vais vous découvrir un pincement au coeur. Lorsque je militais il y a plusieurs années pour la dépénalisation de l’euthanasie en Belgique, qui fut finalement votée , je n’imaginais jamais un jour écrire ce mot et que ce combat qui reste même d’actualité en Belgique, car perfectible, se confondrait avec une belle personne que je regrette déjà de découvrir… trop tard. Michel

  11. Magali dit :

    Madame
    Comme il est difficile d’ajouter des mots qui paraissent si vain face à votre combat et votre courage. Tout d’abord un immense Merci car je suis persuadée que grâce à vous la législation Française changera et permettra enfin cette ultime liberté. Je vous souhaite un dernier voyage pleins d’amour et de tendresse entouré des votres. Vous êtes une très belle personne

  12. armel dit :

    Drôle de pays qui nous pousse à le quitter pour ressentir une forme de liberté dont quelques nullités nous privent tout cela pour poser ses valises dans un pays que nous visiterons tous le combat des idées continue t’il j’espère que non et que las bas tout n’est que ….volupté
    bye Anne et n’ayez pas peur..
    armel

  13. Véronica B dit :

    Bonjour Anne. J’ai tant attendu… mais je voulais vous adresser quelques mots avant de vous savoir définitivement absente dans l’air de notre vie.. j’ai la tristesse si grande de se départ involontaire trop tôt, bien trop tôt. Je ne peux à ce jour me mettre à votre place, même si la compréhension est grande. Je lirai avec plaisir et fil d’Ariane votre dernier livre, assurément. Mon conjoint aussi. Tant d’années déjà, à vous suivre, à vous relire, à me mettre moi même à écrire en version Eros grâce à vous, à vous partager par le prêt de vos livres à tout esprit ouvert, à apprendre votre maladie alors qu’il me reste à moi plus de temps que vous dans une autre maladie et c’est le coeur trop lourd que je vous dis seulement : merci. Pour la vie qui jaillit de vous, pour l’amour que vous avez pris plaisir à partager, à écrire, merci Anne. Sincèrement, je ne vous oublierais jamais. Mes sentiments vous accompagnent tant que cela est possible.. À bientôt peut-être auprès des Dieux et Déesse de l’amour. Ce sont les seuls que je connaisse. Je pense aussi à votre famille, à votre mari, de tout mon coeur, près de vous Anne…, Véronica.

  14. Anne, je suis de tout cœur avec vous.
    Merci pour votre combat qui est celui de bon nombre d’entre nous.
    Je ne vous oublierai pas et j’achèterai votre livre dès sa sortie pour le lire bien entendu. Mais aussi pour le partager avec mes enfants, mes petits-enfants et tous ceux que j’aime.
    Souhaitons que les politiques tiennent enfin compte des souhaits des Français.
    Si seulement le Président Hollande avait pu tenir ses promesses.
    En tout cas, si les esprits réfléchissent différemment un jour pour que votre combat aboutisse vers une réalité. Nous devrons tous vous remercier chère Anne.

    Aimez la vie jusqu’à votre dernier souffle comme nous vous aimons.
    La vie est belle quand on peut La vivre tel que nous le souhaitions !
    Au revoir Anne.

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