A propos du droit à choisir la façon dont on veut mourir en cas de maladie incurable ou en stade terminal, voici ce qu’a dit Mr Leonetti pour le magazine de la santé du jeudi 6 avril sur France 5 :
J’ai choisi de vous le faire entendre, parce que la conviction mise dans la voix et le ton ne dément pas les propos.
Le citoyen français est donc d’après lui, un individu libre, mais sous tutelle de la loi et de la société dès lors qu’il est malade, nécessitant une protection malgré lui… Mr Léonetti est un homme politique et un médecin, il est effarant que l’un et l’autre considèrent le malade comme un incapable , ayant perdu la faculté de discernement devant s’incliner devant le pouvoir médical et politique.
Voila un beau sujet de philosophie pour nos bacheliers, :
le malade perd-t-il ses droits de citoyen et d’homme libre ?
En ces temps de si misérable campagne électorale, qui patauge dans l’excitation et la promotion de la haine, du rejet de l’autre, du retour à l’ordre moral et à l’édification de murs, au fichage, flicage et surveillance de tous, au retour dans les rangs ordonnés par la religion et le pouvoir, la seule motivation de mon vote sera celle de la liberté et de l’insoumission.
Refuser de nous laisser nous réapproprier notre vie et notre mort, notre corps souffrant, ou considérer que ce n’est pas prioritaire est le premier marqueur, le plus signifiant de la vision qu’a un candidat à la présidentielle du citoyen français.